Publié dans Société

Commune urbaine d'Antananarivo - La politique « Genre » présentée officiellement 

Publié le mardi, 08 mars 2022

Les femmes à l'honneur. Pour la Capitale, la Journée internationale de la femme a été marquée par la présentation officielle du Document politique « genre », élaboré par la Commune urbaine d'Antananarivo et la fondation allemande Friedrich-Ebert (FES). Ce document contient des politiques visant à établir la gestion du genre au sein du Conseil municipal. Il s'agit ainsi d'encourager les femmes à travailler dans la gestion de la ville. Effectivement, la CUA détient une grande responsabilité dans la mise en œuvre de la politique du genre, visant à réduire les inégalités sociales et de genres pour son personnel, et cela afin d'atteindre ses objectifs de développement équitable. 

Le programme été suivi d'une campagne de lutte contre le harcèlement et la violence à l'égard des femmes et des personnes handicapées dans les transports en commun. Selon l'association « Woman break the silence », initiatrice du projet, beaucoup n'osent pas encore porter plaintes ou ne connaissent pas la forme des violences, qu'elles soient morales ou physiques. Une enquête effectuée par cette association a avancé que les femmes, dès l'âge de 12 ans, sont déjà victimes de violences et la plupart des auteurs sont âgés de 35 ans et plus. 

La deuxième édition de CU@talks a clôturé la célébration du 8 mars. Des femmes entrepreneures ont été invitées à parler du développement durable, partager leurs expériences et leur parcours du combattant avant d'atteindre une réussite. Il s'agit de Gaëlle Randriamanana, directrice de la Société de tri, compactage et valorisation, une entreprise qui recycle des bouteilles en plastique en produits anti-gaspillage grâce à Ecocty ; Jane Goodall de la société Aiko, qui produit une alimentation saine à base de légumes et de fruits ; Marie Curie de l'association « Saribao Turbo » ; et enfin David Allen, connue dans la fabrication de culottes en plastique et de serviettes hygiéniques lavables.

Le thème de cet évènement a été axé sur « Les femmes engagées pour le développement durable ». Cela comprenait l'information des femmes entrepreneures sur leur entreprise respective, ainsi que la présentation de leurs produits qui sont tous conçus pour protéger l'environnement. 

Anatra R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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